Le frugalisme : le guide complet (+ plan d’action)

#1 Définition : Qu’est-ce que le frugalisme ?
#2 Frugalisme : mode d’emploi
#3 Comment devenir frugaliste ?
#4 Les avantages du frugalisme
#5 Les inconvénients du frugalisme
#6 Être frugaliste en France, la stratégie
#7 Combien d’argent faut-il pour être frugaliste ?
#8 Mise à jour : 2021, l’année du frugalisme ?

Vivre avec peu : le frugalisme

#1 Définition : qu’est-ce que le frugalisme ?

Le frugalisme est un style de vie qui prône la diminution de ses dépenses au travers d’une vie frugale pour ainsi avoir besoin de moins d’argent pour vivre et partir à la retraite de manière anticipée.

C’est un mode de vie qu’on retrouve très souvent lorsqu’on évoque le mouvement FIRE. Pour ceux qui ne connaissent pas vous pouvez consulter la série d’articles relative à l’application de la méthode FIRE en France. D’autres encore le comparent au minimalisme, mais il se diffère de ce dernier surtout par le fait de vouloir simplement vivre de manière frugale afin de pouvoir avoir accès à une retraite anticipée. Non pas forcément de vivre avec moins d’un point de vue purement matériel comme le minimalisme. En effet, en étant frugaliste et avec la bonne stratégie, il est possible d’être à la retraite à partir de 30 ou 40 ans. Évidemment, cela dépend de l’âge à partir duquel on commence à épargner.

#2 Pourquoi devenir frugaliste ?

Pensez-vous avoir suffisamment de temps pour profiter de votre vie ? N’avez-vous pas l’impression d’enchainer les journées de métro-boulot-dodo sans en voir une quelconque finalité ? Si c’est le cas, lisez attentivement ce qui suit, car cela pourra peut-être vous intéresser. Les partisans de ce mouvement veulent avant tout le regain de leur temps pour se consacrer à des choses essentielles tout en prônant une certaine frugalité.

Mais ce n’est pas tout. Aujourd’hui, la population est plus à l’écoute des problématiques environnementales et de la crise écologique qui est en train de se passer. Un mode de vie frugal est donc en accord avec une vision écologique ou l’on souhaiterait simplement moins consommer et se contenter, globalement, de moins. C’est également un mouvement qui peut convenir aux personnes qui rejettent tout bonnement le consumérisme à outrance qui peut caractériser certains pays développés.

En résumé, vous pouvez devenir frugaliste pour:

  • Être à la retraite de manière (parfois très) anticipée
  • Être en accord avec le principe de frugalité
  • Souhaiter consommer moins
  • Consacrer du temps pour vos proches
  • Profiter de la vie
  • Se consacrer à vos projets
  • Être en accord avec vos considérations écologiques (empreinte carbone, surconsommation etc)

#3 Comment devenir frugaliste ?

Pour devenir frugaliste, il faut déjà mettre au clair ses projets de vies :

  • Voulez-vous des enfants ?
  • Souhaitez vous devenir propriétaire ou reste locataire ?
  • Jusqu’à quel niveau de frugalisme souhaitez-vous aller ?
  • Jusqu’à quel âge pensez vous vivre ?

Toutes ces questions fondamentales, et bien d’autres encore, vous permettront de répondre à une réponse simple. De combien avez-vous besoin pour vivre ? Et encore comme une fois, parce que je le répète assez souvent dans certains articles, de combien avez-vous besoin, si vous n’avez plus réellement besoin de travailler, dans votre quotidien idéal en tant que « nouveau frugaliste » ?

Ensuite, dans les grandes lignes, il y a deux stratégies :

Soit, vous êtes partisans de la capitalisation et de la règle des 4 % (plus d’informations sur la règle des 4 % dans l’article Qu’est-ce que le mouvement FIRE) et donc vous devez posséder entre 25 (4%) et 33 fois (3%) cette somme que vous allez placer, et, chaque année vous tirerez entre 3% et 4% de votre capital pour pouvoir en vivre.

Soit vous êtes partisan de ce que je pourrai appeler la méthode des flux (des rentes quoi), qui consiste à avoir tous les mois des dividendes, des loyers, des aides sociales … Bref, de quoi vous permettre de vivre à l’instant t.

Bien que les approches soient différentes, un mix des deux est tout à fait possible et même plutôt conseillé pour un souci de diversification.

#4 Les avantages du frugalisme

Les avantages du frugalisme sont nombreux. Dans la mesure où vous avez moins besoin d’argents vous n’avez plus forcément besoin de beaucoup travailler pour vivre, voir plus besoin du tout. Vous avez donc un regain de temps pour vous consacrer aux choses essentiels. Par exemple, créer vos projets sur internet (ou pas d’ailleurs) qui vous rapporteront peut-être une nouvelle source de revenus.

De même, en vous contentant de moins, vous aurez probablement moins de tracas liés aux choses matérielles. D’autant plus que si vous avez de très fortes considérations écologiques vous pouvez être quasiment sûr qu’en étant frugaliste vous serez en mesure de pleinement maitriser votre impact écologique dans la mesure ou cet impact est directement lié à notre capacité à dépenser. C’est évidemment plus une philosophie qu’un choix de vie qui doit être fait sous la contrainte.

Le frugalisme et la cuisine.
La cuisine du frugaliste

#5 Les inconvénients du frugalisme

On peut trouver tout un tas d’inconvénients au frugalisme. Tout d’abord, et c’est le plus évident, vous devez faire très attention à vos dépenses. Vos deniers sont limités et si vous ne voulez pas vous retrouver fauché comme le blé il va falloir bien gérer votre trésorerie. Par extension, les dépenses couteuses doivent être considérablement anticipé voir purement et simplement évité. Mais, si le fait d’avoir très peu de dépenses relève avant tout d’une philosophie de vie, il y a malheureusement des évènements qui peuvent vous tomber dessus à l’improviste.

Avec ce mode de vie, vous êtes moins résilient face aux aléas de la vie. Si par exemple vous devez changer de voiture (en supposant que vous en ayez une), ou que votre logement nécessite des travaux importants, vos finances risquent de se trouver à mal voir même vous mettre à la rue dans une situation dangereuse dans le pire des cas. De même que si ce style de vie peut être convenable la majorité de notre vie, que se passe-t-il lorsqu’on approche un âge où l’on est en général plus vulnérable et plus dépendant des autres ?

Il y a en réalité beaucoup d’interrogations sur l’avenir des frugalistes. Pour cette raison, il faut toujours envisager le pire afin de pouvoir se construire une situation la plus résiliente possible.

#6 Être frugaliste en France, la stratégie

Dans cette section, nous allons essayer de réfléchir à un plan d’action pour être frugaliste. Évidemment, ce qui va être décrit après n’est pas sans faille, loin de là. Ce n’est pas non plus une méthode éprouvée. Comme déjà dits, nous avons très peu de recul sur le devenir des frugalistes. Il s’agit juste là d’essayer de voir « en théorie » comme on pourrait faire en France pour devenir frugaliste.

Pour répondre à cette question, nous allons partir des conditions suivantes :

  • Il s’agit d’une personne seule
  • Qui cherche à être propriétaire
  • Âgé de 25 ans et qui commence à travailler avec un salaire de 1200 € net
  • Sans enfant (et sans volonté d’en avoir)
  • Vivant en province, hors grandes villes.
  • L’individu part de 0€ (sans patrimoine ni héritage).
  • Il est « déjà » frugaliste c’est à dire qu’il se content de 600 € pour vivre (logement exclu).

À partir de ça, on va se débrouiller pour construire une situation la plus pérenne possible.

Pourquoi ai-je choisi d’être propriétaire ? Parce que le logement représentait en 2017 près de 20% des dépenses d’un ménage. En étant propriétaire, on s’affranchit de la dépense du logement à la fin du crédit. En ayant une sécurité d’avoir au moins un toit. Encore une fois, je vise la situation pérenne.

Dans quelle région ? Là encore, une grande question, où notre bonhomme va vivre ? J’exclus la région parisienne, car trop couteuse (ainsi que les autres grandes métropoles (Bordeaux, Lyon, Lille, etc.). Alors au pifomètre, je vais choisir la Bretagne avec les Côtes-d’Armor, car elle me semble être dans les moyennes des régions en termes de coût. (D’après, la carte des prix de la grande consommation, la carte des prix de l’immobilier et la carte du coût de la vie des étudiants.

L’individu commence par acheter sa résidence principale. Une maison (de 50m²) coute aux alentours de 75 000 € (1500€/m²). En faisant une recherche rapide sur leboncoin, ce postulat de base ne semble pas si ahurissant. Évidemment, le prix est plus élevé si on se rapproche des grandes villes (ou de la mer) et moins élevé pour des maisons avec travaux. Pourquoi une maison plutôt qu’un appartement ? Avec une maison, on peut avoir un jardin ce qui rajoute des points au caractère pérenne de la situation (Potager, espace pour bricoler, etc.). 75 000 € avec frais de notaire ça fait un achat à 80 000 €. En empruntant la somme à la banque, on se retrouve avec un emprunt d’environ 400 € pendant 20 ans avec les taux actuels (source: meilleurtaux.com).

Coût d’un emprunt sur 20 ans de 80 000 € (source : meilleurtaux.com)

Scénario #1 – La ligne droite

Le candidat se serre la ceinture tous les ans pour rembourser son emprunt de manière anticipée. S’il rembourse 200 euros par mois, il peut arriver au terme de l’emprunt au bout d’environ 13 ans. Puis se mettre au RSA (536 € / mois actuellement). Dans la mesure où être propriétaire de sa résidence principale ne semble pas grever le montant du RSA. Une fois arrivé, à la retraite il pourrait (si ça ne change pas d’ici là) prétendre au minimum vieillesse (tout du moins le minimum contributif) d’un montant d’environ 903,2 € par mois.

Avec ce scénario théorique, on le rappelle, on aura :

  • Une retraite frugale en 13 à 15 ans en partant de zéro.
  • Dépendant des aides sociales
  • Mais propriétaire, donc un actif pouvant être mis en location (pour vivre dans un logement moins coûteux) ou vendu si besoin de cash.

Scénario #2 – Le double investissement locatif

Au lieu de rembourser de manière anticipée son logement, le candidat achète un deuxième bien immobilier qu’il met en location. Pour un bien similaire au premier achat (même taille, même endroit), nous pouvons obtenir un loyer de 400 € / mois (fourchette basse) d’après une recherche rapide sur leboncoin. Le futur locataire remboursera une bonne partie de l’emprunt: quasiment la totalité. Ce qui ne devrait pas mettre notre individu frugaliste en grande difficulté (sauf si impayé). Les deux emprunts seront remboursés naturellement en 20 ans. Et pendant ce temps là, le candidat peut capitaliser au maximum sur une assurance vie. 100€ de côté par mois sur 20 ans ça fait 24 000 euros. De quoi s’assurer un minimum en cas de pépin.

L’avantage de ce scénario est de pouvoir compter sur une source de revenu supplémentaire (qui va probablement baisser un peu les prestations sociales, mais qui permet plus d’options en attendant le minimum retraite.

Ainsi, avec ce scénario, on peut espérer :

  • Deux actifs immobiliers
  • 20 ans à attendre
  • La possibilité de revendre un bien après un certain temps si jamais la vie devient difficile.
  • La possibilité de louer les 2 biens et de vivre dans un loyer qui coûte moins cher.
L’investissement immobilier est une solution même pour les frugalistes

Scénario #3 – La capitalisation pure

Dans ce scénario, le frugaliste veut juste capitaliser au maximum en plus d’avoir sa résidence principale de pleinement acquise. Par conséquent, dans notre hypothèse (600 euros de dépenses + 400 euros de remboursement d’emprunt + 1200 euros de salaire) il devrait pouvoir mettre de côté 200 € par mois. Dans la mesure où l’individu à besoin de 600 euros pour vivre hors logement notre point de repère est la règle des 4% qui nous indique qu’il faudrait un capital 25*12*600 € soit environ 180 000 €. Ce qui devrait être atteignable en (environ si placé à 5%) 25 ans en mettant de côté 200 € par mois puis 600 € par mois une fois l’emprunt remboursé après 20 ans.

Dans ce scénario-ci :

  • Une résidence principale
  • Une coquette somme qui laisse prévoir les aléas, mais dépendante des marchés financiers
  • Moins d’embêtements avec l’immobilier locatif
  • 25 ans à attendre.

Conclusion sur les différents scénarios pour devenir frugaliste

Ces quelques scénarios sont imparfaits et forcément critiquables, ils servent juste à proposer une ébauche de réflexion et un support pour un début de stratégie. On pourrait commencer plus tôt (mais aussi plus tard), on pourrait commencer avec un capital de départ ou prendre en compte l’héritage. J’ai essayé de prendre un cas un peu bateau avec un salaire de 1200 € (donc proche du smic) pour essayer de parler au plus de gens possibles.

Mais, en écrivant ces hypothèses, je me suis rendu compte de quelques éléments qui sont importants :

  • Même pour les frugalistes les plus extrême, ça risque de prendre du temps pour accumuler les sommes ou investir (au bas mot 10 à 25 ans).
  • L’investissement immobilier semble être plus rapide que la capitalisation (grâce à l’effet de levier).
  • Je n’ai pas pris en compte toutes les aides qui existent parce que ça serait trop compliqué à détailler. mais ce n’est pas impossible que les aides sociales aident grandement à atteindre l’objectif.

#7 Combien d’argent faut-il pour être frugaliste ?

Ainsi, à la vue des éléments évoqués au-dessus. On peut dire qu’un montant de 180 000 à 250 000 € est nécessaire pour vivre frugalement. Encore une fois, ça dépend des personnes, ça dépend des cas et ça dépend également de la région où on vit. Mais je pense que ce montant de 180 000 € à 250 000 € est un montant réaliste.

Je rappelle qu’il n’est pas forcément nécessaire de capitaliser cette somme en une fois pour y parvenir comme nous l’avons vu avec l’exemple de l’immobilier.

En conclusion sur le frugalisme

Le frugalisme est donc un mode de vie qui doit être avant tout un choix de vie correspondant à votre philosophie. Les contraintes sont nombreuses. Incertitudes face à l’avenir, faiblesses face aux aléas de la vie… Mais, il peut vous permettre de redevenir maitre de votre temps. Et ça, ça n’a pas de prix.

Pour réussir au mieux votre projet vous devez construire une situation la plus résiliente possible. Autant sur le plan matériel (maison agréable, bricolage, potager) que sur le plan financier (investissement intelligent, réserves confortables pour les aléas). Un montant de 180 000 € à 250 000 € me semble être un chiffre réaliste. Mais il doit évidemment s’adapter à votre cas particulier. D’autant qu’en France, un certain nombre d’aides, permettent de « garantir » un niveau de vie de 600 à 800 € par mois. Ainsi, si vous pouvez vivre avec une telle somme, vous avez toutes vos chances de réussir.

Et pour terminer, je dirai qu’on vous prendra, peut-être pour un hurluberlu à vouloir vivre chichement. Mais entre nous, qui est le plus fou ? Celui qui essaie de regagner un peu de temps dans sa vie ? Ou celui qui passe toute sa vie à travailler sans avoir une minute à lui dans l’espoir d’avoir ce temps à la retraite ?

J’espère que vous avez apprécié cet article et qu’il vous sera utile. J’ai une question à vous poser. Est-ce que vous appréciez ces tentatives scénarios que je réalise comme je l’ai également fait pour l’article sur Fire en France.

Mise à jour : 2021, l’année du frugalisme ?

Cela fait bientôt un an que nous sommes en période de pandémie. Plus que jamais, le mouvement du frugalisme prend tout son sens. Dans les articles que j’ai pu lire ou dans les témoignages que j’ai pu entendre, il semblerait qu’il y ait une grosse remise en question sur le mode de vie de chacun. De plus, les incertitudes qu’il y a sur le marché de l’emploi et l’avenir économique très indécis nous laissent penser qu’il va peut-être falloir apprendre à vivre avec moins. Et peut-être de force d’ailleurs.

Mais avec maintenant un an de recul, on constate que ce sont les personnes qui ont su se construire une certaine résilience qui ont, peut-être, le mieux encaissé (qui encaissent toujours, et vont probablement encore encaisser) cette épreuve. Quoi de mieux qu’un mode de vie frugal pour, justement, être plus résilient face aux aléas ? On pourrait argumenter qu’à l’instar des frugalistes, les très riches ont probablement aussi bien encaissé la pandémie. Mais avec l’économie mondiale incertaine sera-ce toujours le cas ?

Une jeune femme sur un banc
2021, l’année du frugalisme ?

Alors si vous pensez que 2021 pourrait être l’année où vous basculerez du côté du frugalisme, voici quelques conseils et remarques en vrac :

  • On l’a bien vu pendant la pandémie, les maisons avec jardin offrent des situations plus résilientes que des appartements dans les centres-villes. Malheureusement, les prix des maisons en province augmentent.
  • Ne soyez pas (trop) dépendant des aides de l’état. Rien n’indique que toutes les aides de l’état seront encore là dans les prochaines années.
  • Le télétravail semble (enfin) devenir la norme quand c’est possible. Tout du moins il y a aujourd’hui plus d’arguments pour l’imposer à son employeur. Si vous n’êtes pas concerné par le télétravail, est-ce qu’une reconversion professionnelle ne pourrait-elle pas être à l’ordre du jour ?
  • Après avoir plongé de 30 à 40% en 2020 les marchés financiers sont revenus à la normale pour la plupart. Mais pour combien de temps ? Il serait peut-être un peu (trop) optimiste de parler de résilience des marchés surtout quand on sait la quantité d’argent qui a été injectée dans l’économie pour tenter de la maintenir à flot par les banques centrales. Néanmoins, si vous aviez vos économies investies sur les marchés, vous avez probablement gagné de l’argent pendant la pandémie…
  • Et « Last but not least », il n’est pas impossible que certains pays européens (dont la France) se prennent une inflation dans les années à venir. Et d’ailleurs, à titre personnel, j’ai déjà constaté que c’était le cas dans les supermarchés (suis-je le seul ?). Alors dans vos calculs, faites bien attention à l’augmentation du coût de la vie qui pourrait s’avérer fatale pour des bourses trop légères.

Alors est-ce que 2021 sera l’année du frugalisme ? Si vous êtes concernés n’hésitez pas à partager votre expérience. Je suis certain que cela en inspirera beaucoup qui voudrait devenir frugaliste.

Sources:
Images: Kevin McCutcheon, Sandy Millar, Annie Spratt sur Unsplash
Sites : meilleurtaux.com, service-public.fr, seloger.fr

3 commentaires

  1. Bonjour,

    Je comprends bien l’idée et ai plutôt tendance à y adhérer.
    Mais je me pose la question, dans le cas de l’investissement immobilier, de la protection sociale. Dans de nombreux pays et notamment aux USA d’où vient le mouvement FIRE, la protection sociale n’est pas obligatoire. Or en France, elle l’est, si on arrête de travailler et qu’on gagne, admettons 3000€ par mois d’investissement immobilier, que paie-t-on comme cotisation puis qu’on ne bénéficiera pas des minimas sociaux dans ce cas.

    Merci pas avance si vous avez un commencement de réponse 🙂

    • Bonjour Amélie,

      Tout d’abord merci d’avoir pris le temps de lire et de commenter.

      Les revenus immobiliers ne sont pas exemptés de cotisations sociales : la fameuse CSG. Les taux de CSG varient selon le type de montages (SCI, LMNP, LMNP, etc) et il semblerait qu’il y ait des cas bien précis ou l’on ne cotise pas.

      Donc, j’imagine qu’il faudra voir le montant des cotisations au cas par cas. En espérant que ça réponde un peu à votre interrogation !

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